Voici un résumé structuré de l’article « Avancées dans les différents sous‑types de dyspraxies », publié il y a environ trois semaines sur le site de la FFDys, issu du colloque scientifique de juillet 2025 :
🧠 Contexte et enjeux
- Une nouvelle classification des dyspraxies est présentée : identifier des sous-types spécifiques chez l’enfant afin d’améliorer diagnostic, pronostic et prise en charge (Fédération Française des DYS).
🔎 Méthodologie
- Les chercheurs ont analysé 164 enfants diagnostiqués dyspraxiques, selon les recommandations internationales.
- Ont été utilisés des tests psychométriques, moteurs et visuospatiaux robustes : notamment WISC‑V, MABC‑2, NEPSY‑II (Fédération Française des DYS).
- Ces données ont fait l’objet d’une analyse statistique non supervisée, permettant de regrouper objectivement les profils.
📌 Les quatre sous‑types identifiés
- Deux profils mixtes : combinaison de troubles gestuels et visuospatiaux.
- Deux profils « gestes purs » :
- L’un dominé par la lenteur motrice.
- L’autre dominé par l’imprécision gestuelle (Fédération Française des DYS).
📊 Corrélations cliniques
- Les enfants présentant des troubles visuospatiaux sévères affichent des performances plus faibles dans l’ensemble des domaines, y compris scolaires (Fédération Française des DYS).
- En revanche, les profils principalement gestuels montrent une atteinte plus limitée à certains aspects moteurs.
🎯 Apports et perspectives
- Cette classification représente un outil prometteur pour personnaliser les approches diagnostiques, adapter les interventions thérapeutiques/éducatives et affiner le pronostic individuel.
- Elle favorise également la constitution de groupes homogènes pour des recherches futures sur les mécanismes physiopathologiques du trouble du développement de la coordination (Fédération Française des DYS).
✅ Implications pratiques pour les familles et professionnels
- Le repérage de l’un de ces sous-types peut permettre de cibler plus précisément les rééducations adaptées, comme l’ergothérapie centrée sur le geste lent ou imprécis ou des interventions axées sur les compétences visuospatiales.
- Les professionnels (neuro‑pédiatres, ergothérapeutes, psychomotriciens, enseignants spécialisés) peuvent s’appuyer sur cette classification pour mieux personnaliser le suivi et les aménagements scolaires.
- Ce travail ouvre aussi des voies pour mieux comprendre la variabilité des parcours scolaires et moteurs chez les dyspraxiques.
🧩 En complément
- Pour mieux définir la dyspraxie et ses divers types, un article Wikipédia présente six catégories : constructive, visuo‑spatiale, idéatoire, idéomotrice, habillage, oro‑faciale, ainsi que la dysgraphie dyspraxique (Wikipédia).
- Le second épisode du colloque scientifique s’attache, quant à lui, à la représentation du corps chez l’enfant dyspraxique, notamment avec le programme pédagogique Encor, visant à améliorer ces compétences via des actions en maternelle – cet épisode est dirigé par Alice Gomez au CRNL de Lyon (Fédération Française des DYS).